La démence est un terme général qui ne fait pas référence à une maladie spécifique, mais plutôt à un ensemble de symptômes affectant la fonction cérébrale qui sont causés par des maladies ou des blessures neurodégénératives et vasculaires. L’une des formes les plus courantes est la maladie d’Alzheimer, mais il existe également d’autres exemples. Cet ensemble de maladies ne fait pas partie du processus du vieillissement naturel et il affecte généralement les personnes de 65 ans et plus. Cela étant, la démence précoce peut également affecter les personnes de 65 ans et moins.
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Ce stade est souvent négligé car il existe un processus de progression graduelle, mais il est essentiel d’identifier la démence à ce stade pour ensuite gérer les symptômes. Les symptômes courants sont les suivants :
- Oubli
- Confusion dans le temps et les lieux
- Des problèmes de communication
À ce stade, les signes et les symptômes deviennent plus clairs à mesure que la démence progresse chez un individu. Ces signes et symptômes sont les suivants :
- Problème croissant de communication
- Besoin d’aide pour effectuer des activités quotidiennes
- Sentiment d’être perdu à la maison
- Oublier rapidement les événements récents et les personnes
- Changements de comportement
Un individu à ce stade ne peut plus être indépendant et les signes et symptômes sont très visibles, soit :
- Dépendance totale envers les autres
- Tempérament excessif et changements de comportement
- Une baisse drastique de la mobilité
- Ne pas reconnaître les membres de sa famille et ses proches
- Ignorance de la plupart des événements se déroulant dans leur environnement
Le plus grand facteur de risque de la maladie d’Alzheimer et les autres formes de démence réside dans le vieillissement. Selon Alzheimer’s Disease International, les chercheurs ont confirmé que 1% de tous les cas diagnostiqués de démence sont dus à la génétique. Bien qu’on ne puisse faire fi du vieillissement et de la génétique, il existe un nombre croissant de résultats de recherche identifiant 12 facteurs de risque potentiellement modifiables. Si tous ces facteurs de risque pouvaient être modifiés, les cas de démence pourraient être retardés ou évités jusqu’à un pourcentage de 40%.
L'inactivité physique
le tabagisme
la consommation excessive d'alcool
la pollution de l'air
les traumatismes crâniens
les contacts sociaux peu fréquents
le manque d'éducation
l'obésité
l'hypertension
le diabète
la dépression
la déficience auditive
Selon Alzheimer’s Disease International il y a actuellement environ 55 millions de personnes atteintes d’un trouble cognitif. Le nombre de personnes devrait atteindre 139 millions en 2050. Les estimations de la Société Alzheimer du Canada indiquent qu’en 2030, il y aura 912 000 canadiens qui vivront avec un trouble cognitif, une augmentation importante du 500 000 personnes qui vivent actuellement avec la maladie.9 millions d’ici 2050.
Il existe de nombreuses formes de démence. La maladie d’Alzheimer est la forme la plus commune et serait à l’origine de 60-70% des cas. D’autres formes sont également connues : soit le corps de Lewy, la maladie de Parkinson, le frontotemporal et la maladie de Huntington. Les frontières entre elles étant souvent difficiles à identifier et il existe également des formes mixtes de démence.
En 2021, il n’existe aucun remède contre la démence. Certains médicaments réduisent de manière temporaire la progression des symptômes. Néanmoins, nous devons aller de l’avant avec la recherche et les essais cliniques pour provoquer le changement.
L’impact socio-économique de la démence ne peut tout simplement pas être ignoré car c’est un élément important et en augmentation constante. Cela inclut également l’impact sur notre système de santé et les frais pour les proches aidants. Il a été précisé dans l’étude Prévalence et coûts financiers des maladies cognitives au Canada, que les coûts combinés du système de santé canadien et les frais remboursables pour les proches aidants s’élevaient à 10,4 milliards de dollars en 2016. D’ici 2031, ce chiffre devrait atteindre 16,6 milliards de dollars. Rappelons que des individus interviennent à titre de proches aidants après l’apparition de la maladie chez leurs parents ou grands-parents. Cette situation entraîne une perte de productivité dans l’économie et des millions d’heures non rémunérées chez les proches aidants. Force est de constater que ces chiffres ne pourront qu’augmenter dans les prochaines années.
Espoir pour la démence a pour ambition de devenir un défenseur et un catalyseur pour la prévention et l’inversion des symptômes de la démence.
Notre mission consiste à garder les cerveaux en bonne santé. Pour ce faire, nous concentrons nos ressources et nos efforts sur la sensibilisation du public, l’offre de programmes de prévention proactifs et l’investissement dans des recherches prometteuses sur la décélération et l’inversion des symptômes qui donnent « de l’Espoir pour la démence ».