Forte de mon ancienne formation militaire de secouriste, j’ai fait une auto-évaluation et n’ai trouvé aucune blessure évidente, à part une constellation d’ecchymoses et d’égratignures. Mais je ne pouvais ni parler, ni avaler. Quand je suis arrivée à l’hôpital, le personnel m’a rapidement priorisée parce que les blessures à la gorge peuvent endommager les voies respiratoires. Les médecins ont permis à mon mari de rester auprès de moi, pour qu’il soit ma voix. Quand ils ont obtenu mes résultats de tomodensitométrie, les médecins urgentistes ont exprimé leur étonnement que je n’aie pas d’hématome sous-dural ou d’hémorragie cérébrale, ni aucun signe de commotion cérébrale. Plusieurs d’entre eux m’ont dit que mon casque m’avait probablement sauvé la vie, et mon cerveau.
Mon mari leur a fièrement dit qu’il nous avait acheté des casques de très bonne qualité, car les blessures à la tête peuvent entraîner la démence – et pourraient aggraver mes problèmes cognitifs existants. Je vis avec un « trouble cognitif léger » depuis 2018, résultat d’une maladie rare dont j’ai été atteinte en 2016 ; une maladie auto-immune et neuro-inflammatoire appelée syndrome douloureux régional complexe (SDRC).
Mes seules blessures étaient une trachée fracturée et des cordes vocales hémorragiques. Après une nuit sous observation, pour s’assurer que mes voies respiratoires n’étaient pas endommagées, un chirurgien oto-rhino-laryngologique (ORL) a examiné ma gorge et a confirmé que je n’aurais pas besoin d’une intervention chirurgicale.
L’activité physique, l’exercice aérobique en particulier, est bonne à la fois pour la douleur chronique et les problèmes cognitifs. Il est donc important pour moi de faire beaucoup d’exercice. La morale de cette petite histoire? L’exercice est important, mais le port d’un casque l’est tout autant, car vous ne savez jamais ce qui peut arriver lorsque vous roulez!